Difficile de continuer les études face à certains problèmes : manque de frais d’inscription, transports, logement… L’obtention d’un diplôme à un prix. Si vous êtes dans le cas, sachez qu’il existe plusieurs moyens aujourd’hui pour financer vos études. L’aide d’urgence du Cnous, aides privées, aides publiques… On vous dit plus sur le sujet.
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Financer ses études par les aides publiques
Parmi les aides publiques, il y a la bourse sur critères sociaux. Cette dernière se calcule en rapport à votre mode de vie, votre situation financière et la distance qui sépare votre lieu d’habitation et votre établissement. Pour obtenir cette bourse qui va de 1009 euros à 5 551 euros l’an, il faut remplir le dossier DES (Dossier Social Etudiant) entre le mi-janvier et le 31 mai de chaque année. S’il arrivait que le délai passe avant que vous ne vous retrouviez dans une situation difficile, consultez le cnous.fr pour faire une demande dérogatoire.
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En plus de la bourse sur critères sociaux, il y a aussi l’aide du Cnous. Vous avez perdu vos parents suite à un accident ? Vous n’avez plus de boulot ? Ce sont des imprévus qui arrivent et c’est pour vous venir en aide que Cnous met à votre disposition une allocation annuelle qui correspond à celle de la bourse sur critères sociaux. De plus, les étudiants qui traversent une période précarité bénéficient non seulement d’une aide alimentaire, mais aussi d’un logement d’urgence. Donc, si vous êtes dans le cas, n’hésitez pas à faire un tour au siège social du Cnous pour vous faire écouter.
Quelques aides privées
Quelques grandes écoles accordent des aides à ceux qui ont de difficulté à poursuivre les études. C’est le cas HEC ou Polytechnique qui agissent via leur fondation. Il y a aussi le sponsoring qui peut aller jusqu’à 1400 euros le mois, le prêt étudiant garanti par l’État…
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Les prêts étudiants : comment ça marche ?
Les prêts étudiants sont une option pour financer ses études. Dans le cadre de ces prêts, les banques peuvent couvrir les frais de scolarité ainsi que d’autres dépenses telles que les livres et le logement.
Avant de contracter un prêt étudiant, pensez à bien vous renseigner sur la politique des établissements financiers en matière de taux d’intérêt, car ceux-ci varient souvent en fonction du type et du montant du prêt.
Pensez à bien vérifier si l’emprunteur aura besoin d’un garant ou non pour obtenir le prêt. Les parents ou tuteurs sont généralement appelés à jouer ce rôle.
Pensez à bien prendre en compte la durée totale pendant laquelle vous serez endetté(e) après avoir obtenu votre diplôme. Si vous ne pouvez pas rembourser vos dettes une fois sur le marché du travail, cela pourrait avoir des conséquences néfastes en termes de votre score financier global.
Dans l’ensemble toutefois, si c’est bien utilisé avec parcimonie et selon un plan solide pour payer cette dette rapidement dans l’avenir (et donc éviter au maximum les intérêts), un prêt peut être très utile pour poursuivre ses objectifs académiques sans trop se soucier des problèmes financiers rencontrés notamment par certains jeunes adultes qui n’ont pas accès aux financements privilégiés réservés à certains.
Comment travailler en parallèle de ses études pour financer ses études ?
Travailler en parallèle de ses études est une autre option courante pour financer les frais scolaires. Cela peut aider à couvrir une partie, voire la totalité des dépenses liées aux études et à réduire le besoin d’emprunter de l’argent.
Vous devez prendre en compte certains facteurs avant d’envisager cette solution, tels que le volume horaire nécessaire et la charge académique. Travailler pendant vos cours doit être considéré comme un ajustement majeur dans votre vie quotidienne et nécessite donc une planification minutieuse afin de ne pas affecter négativement votre performance universitaire.
Tous les emplois ne sont pas égaux en termes d’horaires flexibles ou de salaire décent : il y a ceux qui offrent un horaire flexible qui s’adapte parfaitement à celui des cours, tandis que certains demandent beaucoup d’heures supplémentaires, même au-delà du temps normal prévu pour chaque employé.
Certains peuvent toutefois trouver cela difficile, surtout si leur cursus implique des travaux pratiques ou laborieux, car cela demande encore plus d’énergie physique qu’un job simple. Pour éviter cet écueil, vous devez choisir judicieusement votre emploi en fonction de sa disponibilité et de vos compétences.
Il existe aussi plusieurs options pour travailler à distance depuis chez soi, telles que la traduction, le télémarketing, la transcription audio/vidéo, etc. Les plateformes web proposant ces types de services font fleurir sur Internet ce type de travail destiné aux étudiants à la recherche d’un revenu complémentaire.
Travailler en parallèle de ses études est une solution populaire, mais cela nécessite du temps, de l’énergie et une planification minutieuse. Cela peut aider à éliminer ou réduire la dette liée aux frais de scolarité, mais vous ne devez pas sacrifier votre réussite universitaire au profit de vos finances personnelles.
